« Dans une rentrée littéraire bien morose, La fondation Popa a créé une véritable lueur de gaieté. Septième roman de Louis-Stéphane Ulysse, c'est un ouvrage à découvrir absolument, tant il dénote avec le paysage littéraire francophone d’aujourd’hui. »
Christophe Greuet / Culture-Café

« Est sorti il y a quelques semaines un O.L.N.I., un Objet Littéraire Non Identifié, un roman qui s'appelle La Fondation Popa... C'est une rencontre tout a fait étrange avec un personnage amnésique. Cette fondation c'est « Cloche-merle ». On y croise des personnages incroyables mais on y croise aussi des oeuvres d'art vivantes comme ces fleurs, Les Plus Belles Fleurs de la Fondation… ».
François Castaing / France Musique

« La Fondation Popa ne manque ni d'élégance, ni de qualités. Si son style extrêmement pur évoque étonnement les grands de la ligne claire (Hergé, Edgar P. Jacob, Yves Chaland et Ted Benoît), le roman emprunte aussi au charme suranné des Perec, Raymond Roussel ou Kafka, tout en débordant parfois vers les excentricités contemporaines d'un Will Self. Au fil des pages on croise Buddy Holly, Yma Sumac ou Madame Pompidou, sur fond de Devo et de Jonathan Richman… »
Maxence Grugier Mille-Feuilles/Fluctuanet

« … L’auteur laisse entendre qu’écrire c’est témoigner, alors que raconter c’est résister, ça donne à voir plus fort que la vie, plus grand peut-être… Popa c’est quelqu’un qui semble avoir véritablement existé… Un artiste qu’on devrait connaître car c’est le plus grand artiste de son siècle. Mais, en même temps, c’est un faussaire, comme le sont peut-être souvent les artistes. Lui, c’est le plus grand, le plus grand faussaire. C’est un faussaire sans foi ni loi peut-être parce qu’il a un problème de mémoire… »
Alain Veinstein / France Culture

« Par petites touches impressionnistes, chapitre après chapitre, La Fondation Popa distille son intrigue, ses anecdotes et ses coups de folie. Du « canapé orange » à l'omniprésente silhouette de madame Pompidou, en passant par l'hilarante invasion des « petits Chiliens réfugiés », ce roman singulier, à l'ironie mélancolique, se veut une évocation surréaliste, un rien cruel du monde de l'art doublé d'une réflexion sur la création. »
Olivier Delcroix / Le Figaro

« ... C’est là qu’intervient l’incroyable talent de Louis-Stéphane Ulysse, l’auteur de La Fondation Popa . Car son nouveau roman, le septième, est davantage qu’une enquête passionnante sur le monde de l’art contemporain, ou sur l’amnésie et ses conséquences. C’est davantage aussi qu’un puzzle mélancolique et brillant où se côtoient personnages improbables (Charles Trenet, Buddy Holly, Yma Sumac…) et anecdotes surréalistes. La Fondation Popa, de son style modeste qui confine à la virtuosité, est surtout une redoutable plongée dans les affres de la création : sa fragilité, les mystères de sa naissance, de sa transmission. C’est enfin un hommage à ce qui rend l’homme humain et digne. »
Jacques Lindecker / L'Alsace

« Auteur délirant, Louis-Stéphane Ulysse met en scène dans son septième roman, La Fondation Popa, un univers décalé, galerie de personnages surréalistes. À commencer par Metzler Popa, qui ne sait plus lui-même très bien qui il est... Ce roman hors du commun recense encore quelques des oeuvres d’art facétieuses comme « Les Plus belles fleurs de la fondation » et « 10 poissons 10 », un peintre transsexuel uruguayen ou encore des petits artistes chiliens particulièrement gastronomes... »
CD / Métrotime

« Avec son dernier roman La Fondation Popa, L.-S. Ulysse s’invente un style nouveau, une écriture fraîche, renouvelée, et très différente de ce qu’il avait écrit à ses débuts comme
« Soleil sale » ou « La mission des flammes », des romans sombres à l’écriture rugueuse et violente. C’est avec un style élégant, qu'il joue en épaisseur et en profondeur dans son récit, et nous donne toute la mesure de son talent. »
Stéphane Berthomet / Le Magazine des livres

« Dans une atmosphère surréaliste défile une formidable galerie de portraits, témoins loufoque d’un passé qui se dérobe… Le roman de L.-S. Ulysse soulève aussi de manière singulière le problème de l’identité, en partant du désir et de la mémoire. »
Sean Jean Rose / Numéro

« La vie des « Plus Belles Fleurs », dans le parc de la fondation, est un roman à l’intérieur du roman. Comme ce que vient faire Charles Trenet dans l’histoire. Ou toute la vérité sur l’intrigante madame Pompidou, confite de dévotion envers les artistes et éperdue d’amour pour Georges, avec qui elle converse pendant les croisières, son unique distraction. Bref on s’amuse souvent jusqu’à l’épilogue qui réserve quelques nouvelles surprises. »
Pierre Maury / Le Soir

« Lorsque j’étais petit garçon, ma mère disait souvent qu’un homme devenait heureux à partir du moment où il perdait conscience de ce qu’il était. En ce sens, Metzler Popa peut donc aujourd’hui se considérer comme un homme heureux puisqu’il ne se souvient strictement plus de rien… » Qui est vraiment Metzler Popa ? Le plus grand artiste de son siècle, un faussaire sans foi ni loi ou, plus simplement, un amnésique perdu dans son passé ? Fanfare mélancolique de personnages surréalistes aux blessures secrètes, La Fondation Popa, est un univers décalé où l’on croise Buddy Holly, Yma Sumac, Madame Pompidou, Charles Trenet, des œuvres d’art facétieuses (Les Plus belles fleurs de la fondation, 10 poissons 10), un peintre transsexuel uruguayen, des petits artistes chiliens particulièrement gastronomes, avant de retrouver un monde finalement pas si éloigné du notre. Une écriture fraîche, aérienne, et un univers poétique délicieux. » Sophie Godin /
Femmes d'aujourd'hui

« 1. Rip it up & Start Again de Simon REYNOLDS (Allia) / 2. Le Tunnel de William H. GASS (Le Cherche Midi) / 3. Boys in the Band de David BRUN-LAMBERT (Denoël) / 4. La Fondation Popa de L.-S. ULYSSE (Panama) / 5. Microfictions de Régis JAUFFRET (Gallimard) / 6. Dans les Rapides de Maylis de KERANGAL (Naïve) / 7. Bilan Provisoire de Cyrille PUTMAN (Calmann-Lévy) / 8. Island Song d'Alex WHEATLE (Au Diable Vauvert) / 9. Devenir Mort de Christophe PAVIOT (Hachette) / 10. PUNK de Bruno BLUM (Hors-Collection) / 11. American Black Box de Maurice G. DANTEC (Albin Michel)… »

Sélection Février-Mars 2007, L'OPERA DES DIEUX / RADIO CAMPUS

« Revenons sur le fond. Il est des plus brillants. Les trois cents et quelques pages se lisent d’une traite tant le style de L.-S.Ulysse est affûté et sa prose "ligne claire" dépourvue de fioritures. Le propos par contre est beaucoup plus flamboyant et ce pour notre plus grand plaisir. »

Cédric Béal / LELITTERAIRE.COM.

Avec La fondation Popa, on flirte doucereusement avec le surréalisme, là où la langue d’Ulysse se fait plus poétique que jamais. Mais il n’y a rien de gratuit dans ce parti pris. Non, parce que c’est sans doute la seule manière d’aborder cette dimension-là du Désir. Dans ce roman, Metzler Popa n’est pas, contrairement à Madj ou à Arto, un personnage un… Non, Meztler Popa n’est pas « tout entier », il a perdu la mémoire, ce qui lui permet, à lui au moins, d’avouer ignorer ces courants souterrains qui sont à l’œuvre tout au fond de nous… Popa et son autre, c’est la transcription romanesque de la formule : « Je suis ce que je est » de J.Lacan (mais on pourrait orthographier momentanément « est » en « hais »…) Ce que « je » est, je suis l’ignore, mais sans le « je » de je suis, je est…sans ce supplément d’âme nécessaire à constituer tout à fait un sujet… Mais je vous en ai déjà trop dit… La Fondation Popa ressort en librairie ce mois-ci, auréolée de son joli bandeau du prix du style, vous ne pouvez pas la manquer, allez-y, mais attention. C’est un livre auquel on doit s’abandonner. Il faut s’y lover confortablement puis se laisser porter par la langue de l’écrivain, sans quoi vous risqueriez de passer à côté. Lire un écrivain, c’est d’abord et avant tout lui accorder votre confiance, de la première à la dernière ligne… Laissez-vous faire, Ulysse sait plus que jamais où il mène sa barque… Si vous le croisez, ne demandez pas à Louis-Stéphane Ulysse d’infirmer ou de confirmer cette critique, il vous dira humblement qu’il ne sait pas trop, qu’il n’a pas cette « intelligence-là ». Certes, Louis-Stéphane Ulysse n’est ni un professeur, ni un analyste, ni un universitaire. Non, Louis-Stéphane Ulysse est seulement un écrivain, juste un écrivain, mais n’est-ce pas ça le plus difficile, d’être un écrivain, ce genre d’être qui sait que, dans la furie du temps, lorsque s’approchent les tempêtes, il n’y a rien de plus essentiel que de s’en tenir au bois de son écriture et au foyer de celle qu’on aime ?
Franck-Olivier Laferrère/Strictement confidentiel












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